Abreuvoirs, refroidisseurs d’eau & pièces

Le scandale de la gestion de l’eau au Québec

Normalement, dans un blogue comme celui-ci, nous écrirons des textes sans trop créer de vague. Ce n’est pas vraiment le but de notre blogue, à la base! 

C’est pourquoi le qualificatif « Scandale » est encore plus puissant que le simple mot! Suite à l’article de Paul Journet dans La Presse du 16 décembre dernier ( https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-12-16/un-peuple-de-donneurs-d-eau.php ), j’ai pris un certain recul pour ne pas écrire sur le coup de l’émotion. 

Au-delà du prix ridiculement bas qui est facturé par le gouvernement du Québec aux multinationales qui utilisent et/ou gaspillent notre richesse naturelle, nous, en tant que consommateurs, devrons payer 3 fois: « Pour la bouteille, pour le financement de distribution d’eau et pour le traitement des matières résiduelles ( NDLR Lire le plastique ) » – Paul Journet 

Le problème du plastique

Une des raisons pourquoi notre entreprise a vu le jour a été pour contrer l’utilisation du plastique et ses effets pollueurs. En partant, le plastique des bouteilles d’eau est fabriqué à partir de composés chimiques appelés PET ou plus simplement (!) du polytéréphtalate d’éthylène. ( source: https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/34510/5-raisons-de-ne-plus-consommer-deau-en-bouteille ) Ces composés chimiques ont des effets néfastes pour la santé! 

 

Le saviez-vous? Selon une étude de 2019, dans une bouteille qui a été réutilisée, il y des risques de retrouver des bactéries porteuses de maladies. ( source : https://www.treadmillreviews.net/water-bottle-germs-revealed-2019/

Maintenant, si on ajoute la pollution engendrée par ce plastique, le transport ( dont l’essence, le poids des camions sur nos routes, les coûts de recyclage ET d’enfouissement), sans compter le plastique qui se retrouve dans les lacs, rivières, fleuves et océans, on arrive en bout de ligne à une facture astronomique! 

Revenons à nos moutons

Une bonne proportion des bouteilles d’eau qui sont sur le marché proviennent des embouteilleurs de boissons gazeuses. Pire, l’eau en bouteille vendue sur le marché provient souvent d’un.. Aqueduc! Bref, vous payez votre eau en bouteille 120 fois plus cher que l’eau du robinet. 

Pour plusieurs PME ( de moins en moins heureusement ), qui dit refroidisseur d’eau, dit une machine avec la bouteille de plastique de 18 litres. Les problèmes avec ses appareils sont les suivants: 

  • Les coûts liés à la livraison ( je me répète, mais c’est important )
  • Un espace gaspillé pour entreposer les bouteilles en attente 
  • Essence et accumulation de CO2
  • Main-d’œuvre 
  • Usure prématurée du réseau routier
  • Les conduits de distribution d’eau qui ne sont pas entretenus et qui, avec le temps, vont prendre une drôle d’allure.
  • La manutention des grosses bouteilles et les risques de blessures associées 

Notre expérience de plus de 30 ans au niveau de l’entretien nous a montrée que les changements de filtres et le nettoyage régulier complet des appareils sont d’une importance capitale pour garder non seulement le bon goût de l’eau, mais aussi pour empêcher les bactéries de s’y introduire! L’eau douce couvre 10% du territoire Québécois. À l’aube d’une nouvelle ère liée aux changements climatiques, il est plus que temps que nous prenions soin de notre matière première la plus précieuse et que nous cessions de remplir des bouteilles en plastique avec notre Or bleu.

Dernière heure: Juste au moment où nous allions publier cet article, une nouvelle concernant la fonderie Horne faisait les manchettes.

Celle-ci versé à peine 21 000 $ à l’État québécois pour les 8,3 milliards de litres d’eau qu’elle a puisés pour ses opérations en 2021. À lire ici: https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2023-01-10/fonderie-horne/beaucoup-d-eau-a-petit-prix.php

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