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Nappe Phréatique | Le défi qui nous attends

Au cours des dernières années, plusieurs études se sont penchées sur l’état des nappes phréatiques. Ces réservoirs naturels souterrains, qui se remplissent très lentement grâce à l’eau de pluie et aux ruissellements, alimentent les puits et les sources en eau potable.

Même si on ne peut déterminer avec certitude quelle quantité d’eau est disponible sur la planète, les scientifiques s’entendent sur un point : Un nombre important de ces réservoirs naturels sont surexploités.

L’augmentation de la population mondiale est l’une des causes principales de cette pénurie annoncée. Depuis 1900, la population mondiale a triplé, mais la consommation d’eau, elle, a été multipliée par six. On prévoit qu’en 2050 il devrait y avoir 9,8 milliards d’individus sur terre. Ce qui est 2,3 milliards de plus qu’actuellement.

Plus de gens, donc plus de bouches à nourrir, donc plus d’agriculture. Et l’agriculture est responsable de 70% des prélèvements d’eau dans le monde. 

De plus, des endroits désertiques sont devenus fertiles grâce au pompage des nappes phréatiques ccomme l’Arabie saoudite et, plus près de nous, la région de Las Vegas. Si vous êtes déjà allé à Las Vegas, vous avez vu les dégâts causés à la Rivière Colorado ( à lire: https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/05/27/le-colorado-un-fleuve-en-peril_5467727_4500055.html )

Une image vaut mille mots

Voici une photo du Lac Mead, qui est un réservoir artificiel et qui sert à alimenter en eau les États de l’Arizona, du Nevada et de la Californie, fournissant près de 20 millions de personnes et de grandes surfaces agricoles. Le lac n’a pas atteint sa pleine capacité depuis 1983 en raison d’une combinaison de sécheresse et d’augmentation de la demande en eau. Et la démarcation est très nette!  

Pendant ce temps, à Vegas,  qui est tout près, tout roule comme si de rien n’était…

Des solutions?

Les solutions existent…. mais il faudra changer nos méthodes d’agriculture.

L’agriculture intensive et l’utilisation accrue de l’eau de pluie, ou même des eaux usées que l’on utilise actuellement, devra faire place à l’agriculture de conservation.

De quoi cela s’agit-il?

L’agriculture de conservation prévoit le maintien d’une couverture permanente du sol, un travail du sol minimal et la diversification des espèces végétales. Elle permet d’accroître la biodiversité et stimule les processus biologiques naturels qui ont lieu au-dessus et en dessous de la surface du sol, ce qui contribue à une utilisation plus efficace de l’eau et des nutriments et permet d’améliorer durablement la production végétale.

Plus de détails ici: http://www.fao.org/conservation-agriculture/overview/what-is-conservation-agriculture/fr/

 Nous le disons souvent, et les changements climatiques le prouvent : Souvenez-vous il y a 50 ans (pour les plus vieux), nous pouvions jouer dehors toute la journée sans problème, et certaines personnes se mettaient même de l’huile à bronzer sur le corps. Ça, c’était il y a 40-50 ans! Imaginez maintenant l’avenir dans 50 ans.

Nous devons changer nos méthodes, notre façon de consommer!

C’est aussi le défi qui nous attend!  Nos enfants et les enfants de nos enfants risquent fort de faire les frais de notre inaction d’aujourd’hui.

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